Point à -J10 .
Ce soir nous sommes à 9 jours du départ… c’est difficile ! Je ne peux plus attendre! Je tourne comme une lionne en cage attendant d’être libérée. Rien ne me fait peur, je suis prete a tout!
Je ne fais pas partie des coureurs anxieux. J’ai suivi à la lettre un plan d’entrainement qui m’a mise en confiance, qui m’a permis de perdre du poids, et de mieux courir. J’ai testé mon équipement textile, les chaussures aussi (je vous en parle plus tard), j’ai testé les produits qui m’accompagneront, on a retrouvé Marathon (je vous le présente ce week end) … Bref, j’ai la niaque à l’idée d’arriver sur la ligne de départ. Je veux savoir, je veux vivre l’effort, je veux en baver , je veux y arriver et c’est long d’attendre !! Vraiment, j’ai l’impression que je vais repasser le bac, j’ai révisé et j’attends que le couperet tombe!
D’autant plus que les entraînements pour le marathon c’est presque une histoire ancienne. Dimanche je cours un petit 10 km (les foulées valenciennoises) , et puis c’est fini pour la préparation . Non sans émotions, non sans nostalgie … je ne peux m’empecher de repenser à l’essouflement des premieres foulées avec ces kilos en trop, des longues sorties dans la campagne gelée à -9°c , des sorties sous la pluie , des séances le soir aprés le travail dans le noir le long de la route avec la lampe frontale des dimanches aprés midi passés ko dans le canapé à reposer mes pauvres jambes…
Il est vrai que plus on s’approche du mur, plus il nous parait grand. Je ne pense même pas à la facon de le passer. J’irai, tranquillement, intelligemment, en profitant de chaque moment dans Paris.
Aujourd’hui, ce sont les broutilles qui m’ennuient et rendent les derniers jours terriblement longs … pour commencer la liste, j’ai fait une belle baisse de tension en début de semaine (est ce lié a un soudain contrecoup de l’entrainement, à une alimentation trop stricte (c’est vrai que j’ai modifié mon comportement)... bref je suis restée 2 jours dans un état léthargique , incapable de rester debout concentrée 5 minutes. Manger et dormir. J’avais besoin de me régénérer. Tout semble rentrer dans l’ordre petit à petit, à moi de mettre les ola .
Autre broutille… mes chaussures qui se craquent…
Asics… LA marque référence que je connais et que j’utilise depuis toujours … ASICS MERDE ! A 15 jours de la plus belle course de ma vie… Mes ASICS qui me larguent…
Bon , il semble que ce soit un problème récurrent pour la marque, pas adapté aux orteils de certains coureurs… cela dit j’attendais un peu plus de robustesse pour une chaussure semi trail. Pas de renfort au niveau du gros orteil , c’est dommage, d’autant que d’autre marques, comme Kalenji, pensent à ajouter une petite languette de renfort à cet endroit exactement (et même pour des runnings normales). Alors je ne suis pas déformée du gros orteil, je ne laisse pas pousser outrageusement mes ongles non plus… c’est juste une position du pied lors de ma foulée. Et bien quelle déception! A 15 jours du départ, c’est moche car il est définitivement trop tard pour s’adapter à de nouvelles chaussures. Elles ont exactement 584 kilométres au compteur.
Mais chaque problème ayant sa solution… j’ai de quoi rafistoler cela, et je vous en parlerai ce week end également…